mardi 2 juin 2015

Début du voyage - Brasilia et São Paulo

lundi 22 décembre 2014

Boa noite !

Je suis à São Paulo, chez une amie de ma grand-mère, Ligia, mais elle ne trouve plus le code du wifi, donc je posterai cet article quand j’aurai internet !

Et donc, mon voyage de deux mois a commencé !

Samedi matin, après avoir fermé l’appart – presque vide – Math et moi sommes allées à la Rodoviaria (terminal de bus). Elle avait son bus vers Foz do Iguazu à 9h, et de là elle en prenait un autre vers San Juan en Argentine. 60 heures de bus en tout, sans compter les retards et l’attente entre les deux !
De mon côté, j’ai pris un bus pour Brasilia (pas bien loin ça par contre, 3h de route) où j’ai rencontré Felipe, sa copine Natacha et son cousin Raphael, que j’avais contacté par Couch Surfing. Ils m’ont montré Brasilia pendant toute l’aprèm, des grands monuments aux jardin botanique, en passant par le lac !





Brasilia est une ville qui n’a qu’une soixantaine d’années, et qui est née de... rien. Littéralement, il n’y avait rien. Juste un vaste désert. Des Brésiliens ont décidé d’appeler un certain Oscar Niemeyer, architecte, pour leur concocter une jolie ville en forme d’avion, la faire pousser en quelques années et en faire la capitale. C’est donc une ville très moderne, avec beaucoup de bâtiments très originaux ! Déjà, comme je le disais, elle est en forme d’avion ! Dans le « cockpit » sont situés tous les monuments principaux, la bibliothèque, la cathédrale, les bâtiments administratifs, le sénat, le congrès,... De plus, il y a un quartier destiné à chaque finalité : le quartier des hôpitaux, le quartier des hôtels, le quartier des banques,... Le « corps » de l’avion est un grand axe allant de l’est à l’ouest, où il n’y a... pas grand chose, d’après ce que j’ai compris, juste quelques bâtiments en plus. C’est dans les ailes, situées au nord et au sud, que tout le monde vit. Chaque aile est divisée en quartiers de 4 blocs : dans chaque  quartier il y a une école, un hôpital, un supermarché, une église, et une rue commerçante. C’est très très organisé, et tout est fait pour être accessible à pied ! Juste au dessus des ailes il y a un énorme lac artificiel, qui permet entre autre de rafraîchir la ville.
Tout ce que je viens de décrire s’appelle le « plan pilote », ce que Niemeyer avait prévu dès le départ. Petit à petit, des « villes satellites » sont venues se construire autour, et il paraît que quand on arrive par les airs on ne reconnaît plus aussi bien la forme d’avion.

Personnellement, je ne sais pas vraiment si j’ai aimé ou non Brasilia ! Pour le peu que j’en ai vu, je pense que j’ai beaucoup aimé la découvrir et la visiter, mais que je n’aimerais pas y vivre. Déjà, tout est grand, trèèès grand. Il y a des places énormes totalement vide. Apparemment, on y organise souvent des événements, des concerts, etc, mais quand il n’y a rien comme c’était le cas hier, ça paraît très très vide, et ça donne l’impression que tout est très éloigné. En plus, énormément de bâtiments sont blancs : si vous planifiez d’aller y faire un tour, n’oubliez pas vos lunettes de soleil !
Par contre, de nuit, tout est éclairé et ça rend vraiment pas mal du tout ! Et d’après ce que mes hôtes m’ont dit, il y a beaucoup d’événements culturels et alternatifs organisés, très souvent gratuitement ! Sur ce plan-là, la ville doit être beaucoup plus intéressante que Goiânia. D’ailleurs, je crois que je ne vous ai jamais vraiment parlé de la ville de Goiânia en soi, alors allons-y...

Goiânia est moche. Si vous comptez venir tourister au Brésil, conseil d’ami, ne perdez pas votre temps par là-bas. Elle a 81 ans, l’architecture est moche, les rues sont moches, les bus sont moches, les gens sont moches (oups, ça c’était pas gentil. Mais ce n’est pas faux non plus. Les canons brésiliens c’est pas d’ici qu’on les a tirés). Mais les parcs sont beaux, et ce n’est pas ce qui manque ! Et pourtant, malgré toute cette mocheté, j’aime y vivre. Les gens sont accueillants et très gentils. (Peut-être que c’est parce qu’ils aiment les étrangers et qu’il est mis « Gringa » sur mon front, mais je n’ai jamais eu autant de facilité à me faire des amis !)
Peut-être que ceci découle de cela, mais à Goiânia, on sait faire la fête ! Il y a en quelques sortes deux « clans » : le clan « Sertaneja », et le clan « alternatif ». Sertaneja, c’est un style de musique (parce que non, Goiânia ce n’est pas non plus le Brésil de la Samba !) Pour cerner un peu ce que c’est, ce n’est pas très compliqué : Michel Telo et Gusttavo Lima. Ils sont tous les deux de là ! Le clan « alternatif », c’est tous ceux qui n’aiment pas la Sertaneja. Math et moi on se situe plutôt dans ce dernier. Ce qui est dommage, c’est que par définition le clan alternatif est plus effacé, et le clan Sertaneja beaucoup plus présent,ce qui fait que la ville entière renvoie une image un peu... baraki. Mais quand on sait où aller, as noites são muitas vezes beeeem legais !
Enfin, et il a la nourriture. Il y a très peu de chose que je n’aime pas dans la bouffe Goiana. Mais tout est très gras ou très sucré... vous croyez que c’est pourquoi que je n’ai jamais fait autant de sport de ma vie ? x) En parlant de nourriture, c’est fou le nombre de fruits dont on ne connaît pas l’existance en Europe ! Je pense qu’on ne doit même pas avoir le quart de la variété qu’ils ont ici.
Je crois aussi que le quartier où l’on vit aide beaucoup à ce qu’on se sente bien ici. L’endroit est sûr et calme, mais est très proche du centre ville - bondé de magasins bons marchés -, pas très loin de l’unif - qu’on atteint en une vingtaine de minutes en bus -, relativement bien déservi par les transports en commun, rempli de pharmacies et de restaurants, et on a deux supermarchés et deux grands parcs à moins de 5 minutes à pieds.
Goiânia est la capitale de l’état de Goias, où il y a aussi quelques belles choses à voir ! Le salto de Corumba et Pirenopolis en sont de beaux exemples, et on nous parle aussi beaucoup de la Chapada dos Viadeiros, rempli de chutes d’eaux et de vues extraordinaires que j’irai pour sûr contempler avant juillet !

Bon, revenons à nos moutons. Samedi soir, je me suis écroulée à 22h30. Aujourd’hui, dimanche 21, Felipe et les autres m’ont accompagnés à l’aéroport où j’ai pris un vol pour São Paulo. J’y suis arrivée vers 17h, et j’ai pris un taxi vers chez Ligia. Elle m’a accueillie on ne peut mieux, et a directement proposé qu’on aille faire un tour dans la ville ! On est allée sur l’Avenue Paulista, la principale. São Paulo est l’une des plus grosses villes du monde, et rien qu’en essayant de marcher droit, on ne doute plus du fait qu’elle ait 12 millions d’habitants ! Certains étrangers qui l’avaient visitée m’ont dit qu’elle ne valait pas la peine, mais tous les brésiliens qui y sont passés m’ont assuré que c’était une ville géniale...  Je n’y suis restée que quelques heures, mais j’ai l’impression que je me situerais plutôt du côté brésilien. Bien sûr, c’est éééénorme et sans cesse bondé, mais j’ai trouvé la ville vraiment belle, beaucoup plus que Brasilia par exemple. A Brasilia, les édifices sont beaux mais les rues ne sont pas spécialement jolies, et j’ai l’impression que ça ne forme pas un « tout uniforme ». Ici, j’ai trouvé que tout s’intégrait beaucoup plus harmonieusement, l’architecture est beaucoup plus ancienne et plus travaillée, il y a des arbres partout,... Je reviendrai peut-être sur mon avis après avoir visité la ville plus en profondeur, mais jusqu’ici, j’ai l’impression que c’est une ville dans laquelle j’aimerais vivre.

Avec Ligia sur l'Avenue Paulista



Demain matin, je vais retrouver ma p’tite maman, Claudio et Karim à l’aéroport ! Je me réjouis beaaauuucoup de les revoir et de leur présenter l’Amérique Latine ! On part directement vers Foz do Iguaçu, puis vers Asunción, où on retrouvera Fede et sa famille !


Et demain, ça fera 5 mois que je suis partie de Belgique.

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